A partir de 50 ans ; s’il n’y a aucun antécédent familial qui devrait les inciter à le faire avant ; les femmes sont invitées à faire un examen de dépistage qui s’appelle la mammographie. Cela a pour but de déceler les premiers signes d’un cancer du sein. Si celui-ci est dépisté, en fonction du stade du cancer, notamment, on propose à la femme un traitement et une opération visant à retirer les cellules cancéreuses. Nous faisons le point.
En quoi consiste une mastectomie : ce qu’il faut retenir
Après avoir diagnostiqué un cancer du sein, l’oncologue propose de l’analyser pour déterminer de quel type de cancer il s’agit ; il existe en effet, plusieurs sortes de cancer et à des stades de développement variés et à des localisations différentes au niveau du sein. Cela va déterminer le type de traitement qui sera préconisé à la patiente, comme l’opération chirurgicale qui sera pratiquée. Parfois, en cas de tumeur cancéreuse, le médecin peut procéder à une tumorectomie qui consiste à enlever seulement les cellules cancéreuses qui sont généralement regroupées entre elles, ce qui permet de pouvoir conserver l’aréole et le mamelon, même si la taille du sein est modifiée. On parle alors de mastectomie partielle.
Dans le cas d’une mastectomie totale, on procède à l’ablation totale du sein. Quand les cellules cancéreuses se trouvent dans les deux seins, si on doit les enlever tous les deux, on parle de double mastectomie. L’annonce de la maladie ; sachant que le cancer du sein est la deuxième cause de mortalité chez les femmes en France ; est bien entendu éprouvante pour la personne qui doit prendre des décisions parfois rapides. Mais il faut aussi qu’elle compose avec un corps qui, du fait de la chirurgie, va se transformer. Comme dit, elle peut perdre une partie de son sein, un sein entièrement ou les deux. Sa silhouette ne sera plus la même, même s’il est possible de demander par la suite une chirurgie qui visera à reconstruire le ou les seins qui auront été enlevés. Pourtant, le pourcentage de femmes qui recourent à cette solution reste marginal. Beaucoup tentent d’accepter ce nouveau corps tandis que d’autres prennent une prothèse mammaire. Après l’intervention chirurgicale, dans tous les cas, il faut acheter un soutien-gorge spécifique : le soutien-gorge post-opératoire. Son choix doit être rigoureux.
Suite à une mastectomie : comment choisir son soutien-gorge post-opératoire ?
Cicatrice, bien sûr, mais aussi bleus et ecchymoses sont à attendre quand on subit une mastectomie. Cela induit un certain niveau de douleur qui perdurera, selon les patientes, entre plusieurs jours et plusieurs semaines. Il est important, après une telle opération, qui suit parfois des séances de chimiothérapie ou de radiothérapie qu’elles prennent soin d’elles et qu’elles se reposent. A cet égard, les médecins préconisent d’éviter tout geste des bras. Qu’elles aient une poitrine petite et généreuse, la majorité des femmes portent un soutien-gorge. Cet accessoire va jouer un rôle important dans la guérison, même s’il est évident qu’il ne sera plus possible de prendre les mêmes modèles qu’avant.
Le soutien-gorge post-opératoire vise à maintenir efficacement la poitrine, avec un certain niveau de compression. Cela ne signifie pas pour autant qu’il faille que la patiente se sente oppressée, quand elle le porte. Il doit s’accrocher sur le devant pour limiter les efforts physiques avec les bras, mais aussi pour que les soins post-opératoires, généralement effectués par une infirmière puissent être faits sans problème. Sans couture et sans armature, pour éviter de toucher les cicatrices, mais aussi pour apporter un confort absolu, le soutien-gorge post-opératoire existe en différentes tailles de bonnets, mais aussi coloris, pour continuer à se sentir belles. Parce qu’un sein n’est plus là, ces soutiens-gorge spéciaux peuvent intégrer une poche dans laquelle la femme peut insérer une prothèse mammaire si tel a été son choix.