Certains films ont l’art de plonger les spectateurs dans une ambiance parfois tout à fait particulière. Il faut remercier en cela, en plus d’un bon scénario et de dialogues efficace, d’un bon jeu d’acteurs, les effets spéciaux. Mais comment sont-ils créés ?

Effets spéciaux au cinéma : comment ça marche ?

Blessure qui dégouline, tremblement de terre et tornade, voiture qui saute en l’air, visage qui se déforme sous l’effet d’un produit, bouteille que l’on casse sur un personnage pour se sortir d’une situation périlleuse : sans doute que les cinéphiles seraient intarissables sur les effets spéciaux qui ont pu les marquer, lors du visionnage de films au cinéma. De quoi se demander comment ils sont créés.

Bien entendu, sur les personnages, un certain travail de maquillage peut suffire. Par exemple, on crée un masque en latex ou l’on dessine une fausse balafre pour simuler l’apparition d’un zombie ou pour faire croire que le personnage a été blessé.

Certaines scènes pourtant criantes de réalisme, notamment dans les films catastrophes résultent simplement de la création et de la destruction de maquettes. Ces dernières représentent parfois des villes entières.

L’apparition et la maitrise des nouvelles technologiques permet au monde du cinéma de créer des effets visuels bluffants et l’émergence de l’intelligence artificielle, pourrait permettre encore de gagner en réalisme pour une immersion encore plus intense dans l’action du spectateur.

Certains films à grand spectacle sont tournés uniquement sur fond vert et les acteurs portent des capteurs. Une difficulté peut-être à tourner, mais le résultat à l’écran peut être tout à fait incroyable, sans se douter de tout le travail que cela a pu nécessiter.

Pourquoi le cinéma utilise des effets spéciaux dans les films ?

Pourtant, il est certain que les metteurs en scène et les réalisateurs pour cela, ont besoin de matériel professionnel, afin que ce travail ne leur prenne pas trop de temps. Ils jouent sur la lumière, sur les décors, utilisent certaines manières de tourner avec des caméras, afin de créer des illusions ou encore des appareils sonores.

Certains particuliers ; amateurs de films ; peuvent avoir envie de reproduire certains de ces effets spéciaux, mais ce n’est pas si simple.

Prenons l’exemple de la bouteille que l’on fracasse sur le crâne du personnage malveillant : même si les cascadeurs sont entrainés, on tente de limiter les risques autant que faire se peut sur un tournage, ne serait-ce que pour des histoires d’assurance.

Ce ne sont pas de véritables bouteilles en verre qui se révèleraient trop dangereuses, en se cassant, mais de fausses bouteilles qui sont faites avec de l’eau et du sucre dans des moules spécifiques. On peut bien entendu les acheter toutes faites sur des sites spécialisés pour s’éviter la peine de les fabriquer, d’autant que cela prend du temps, nécessite du matériel et surtout que le cinéma suppose de faire un nombre incalculable de prises pour obtenir le plan parfait.

Comme toutes les entreprises, le cinéma a dû revoir certaines de ses pratiques, pour devenir plus durable et le fait de casser des bouteilles dans un matériau biodégradable comme l’est le sucre est plus respectueux de la planète que le fait de casser une bouteille en verre.

Est-ce que cela doit nous décevoir ? Non, car ce qui compte, c’est que l’illusion soit parfaite. Et quand on voit l’évolution depuis le début du 19ème siècle où ont commencé à apparaitre les effets spéciaux et ce que l’on peut voir dans certains blockbusters américains, notamment, on constate le chemin parcouru en termes d’imagination et de moyens.

Faire rêver, faire frémir mais aussi faire se poser des questions sur les méthodes utilisées pour arriver à un tel résultat : voilà en quoi consistera toujours le 7ème art et c’est pour cela qu’on l’aimera toujours…

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