Sans avoir mis de l’argent de côté, acquérir un bien immobilier peut s’avérer difficile. Les offres de crédit-habitation sans apport personnel commencent à se faire rares sur le marché immobilier, surtout pour un investissement initial. Toutefois, différentes solutions existent afin de financer son premier achat immobilier avec de meilleures conditions.

Les différentes aides sociales pour une accession à la propriété

Ces aides sociales se présentent sous forme de crédit avec des formalités de remboursement raisonnables. En général, on rencontre trois types d’aides financières :

  • le prêt à taux zéro (PTZ)
  • le prêt action logement (PAL)
  • le prêt d’accession sociale (PAS)

Le PTZ est mobilisé pour financer une acquisition de résidence principale pour des salariés avec de faibles revenus. Celui-ci est accordé par l’État sans taux d’intérêt en finançant 40 % des opérations et remboursable sur une durée pouvant aller jusqu’à 25 ans. Le prêt action logement est aussi idéal pour son premier achat avec un taux ne dépassant pas 1 %. En plus, le délai accordé pour son remboursement peut durer 20 ans. Par ailleurs, le PAS peut financer la totalité des opérations si l’acheteur possède des revenus fixes. Dans tous les cas, l’acheteur doit calculer ses revenus et sa capacité de remboursement. Le Bureau de l’Immobilier propose différents conseils pratiques à ce sujet.

Les autres possibilités sans avoir recours aux services d’une banque

Dans des mesures exceptionnelles, il est possible de demander de l’aide auprès des collectivités territoriales décentralisées telles que les communes, les arrondissements ou les régions. Les informations sur l’accession à la propriété sont disponibles à l’Agence Nationale pour l’Information sur le Logement (ANIL). Ces aides locales se présentent sans taux d’intérêt et avec un large délai de remboursement.

D’autre part, certaines entreprises proposent des aides personnelles pour une acquisition à sa résidence principale. Dans cette tournure, le salarié peut déduire les mensualités à ses revenus ou bien en signant un contrat de participation à un projet supplémentaire au sein de la société.

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